À la fin des années folles, un jeune aventurier sans ancêtres, sans enfance, sans diplômes – mais non sans culture – venait parler de la condition humaine… Dans son roman, c’étaient le monde même, et la sauvagerie des hommes, qui se trouvaient nerveusement sténographiés. Les articles réunis ici témoignent des réactions à la fois passionnées et lucides provoquées alors. Ils montrent aussi que l’œuvre de Malraux mérite d’être lue pour elle-même et non parce qu’elle renverrait à la biographie mythique de son auteur. Il y a un univers romanesque, une écriture romanesque de Malraux, une voix de romancier étonnamment accordée avec la sensibilité moderne.