Après un long déclin consécutif aux bouleversements idéologiques des xviie et xviiie siècles, le récit redevient, sous des formes nouvelles, vecteur et facteur de connaissance. Les contributions de vingt-cinq chercheurs américains et européens travaillant dans des disciplines aussi diverses que l'anthropologie, la sociologie, les études littéraires, la linguistique, le journalisme, examinent comment la réémergence du récit est susceptible d'entraîner la redéfinition et la valorisation d'une connaissance qui ne serait plus contrainte par les normes de la rationalité et de l'objectivité qui ont soutenu l'idéologie scientifique.