Le souci du paraître et des apparences imprègne nos sociétés occidentales. L’espace européen fut, dès le Moyen Âge, très actif dans l’élaboration de modes de paraître et d’apparences qui ont su s’étendre à d’autres espaces géographiques et culturels. L’apport croisé de différentes disciplines (histoire, histoire de l’art, sociologie, littérature, cultural et fashion studies) enrichit la réflexion sur la sémiologie du paraître et sur ses espaces d’expression du Moyen Âge à nos jours. Les contributions analysent différentes manifestations matérielles du paraître, allant des vêtements et parfums aux décors de table et d’intérieurs, en passant par les objets chinés, les collections d’art et les accessoires high-tech de communication. Elles questionnent différents signes et codes du paraître en relation avec l’âge, le sexe et la profession de leurs promoteurs, et en fonction du moment de la semaine et de l’espace dans lequel ils se manifestent. Elles abordent les échanges de modes de paraître entre différents espaces européens et intercontinentaux, la représentation des apparences des peuples d’espaces géographiques donnés, la question du paraître dans les intérieurs privés ainsi que la fonction emblématique de Paris comme espace de la Mode.