Qui permettra - aux jeunes engagés dans la voie de la violence et de la délinquance - de retrouver l’estime d’eux-mêmes et d’engager de nouveau le dialogue ? Après avoir analysé la mentalité du jeune dit « criminel », en particulier du récidiviste, Noël Mailloux propose des principes de rééducation, sans dissimuler les obstacles auxquels se heurte le psychologue, l’éducateur spécialisé, le travailleur social dans sa tâche de « réhabilitation ». Mais ce que l’auteur de ces pages nous dit des « jeunes sans dialogue » que sont les délinquants de Montréal, vaut aussi pour mieux comprendre et aider toute la jeunesse d’aujourd’hui en peine de renouer, avec le monde adulte, des relations humaines. Allant du pathologique au normal, Noël Mailloux nous aide finalement à mieux nous connaître nous-mêmes, en tant qu’éducateurs et en tant qu’hommes.