On a beaucoup dit que nous étions au milieu du commencement de la crise ou, pour citer Winston Churchill, que « ce n’est pas la fin ; ce n’est même pas le commencement de la fin ; c’est peut-être la fin du commencement ». On s’est beaucoup penché sur les origines de la crise, beaucoup félicité sur les mesures prises pour empêcher qu’elle ne dégénère en catastrophe planétaire. Actuellement, on ne parle plus que de réduction de la dette publique, peu de choses encore sur la nouvelle croissance dont le monde occidental a tant besoin, sur les opportunités rendues paradoxalement possibles grâce à la crise, notamment sur les nouveaux secteurs économiques à développer.