Lanark est amnésique, il erre dans un monde en pleine décomposition et ne s’intéresse qu’à la lumière ; désespéré, il glisse dans un univers de science-fiction où il retrouve une femme qu’il aime et découvre sa véritable identité.
Passant de la science-fiction au récit réaliste avec un humour voisin de celui de Beckett, Alasdair Gray montre qu’on peut en littérature avoir des buts on ne peut plus sérieux et être drôle, écrire une œuvre déroutante tout en tenant le lecteur en haleine de bout en bout. Il joue un rôle essentiel dans la rénovation de la littérature britannique, il use de l’hybridité culturelle, du mélange des genres et fait de Glasgow une recréation littéraire qui lui donne sa place auprès de Dublin ou de Londres.
« Le lecteur ne peut que se laisser emporter, séduire, bousculer par cette veine d’invention prodigieuse. » - Le Monde