Ce manifeste, mi-essai mi-BD, avance un scénario optimiste pour les décennies à venir. Entre crise écologique et fascisation du monde, l’exercice n’est pas simple.
L’une des clés consiste à réveiller la puissance, enfouie par la modernité, de nos relations aux vivants non-humains – plantes, animaux et milieux de vie. Cette piste invite à mêler réformisme et renversement révolutionnaire dans une perspective nouvelle : construire progressivement une cohabitation mouvante entre des États et des fédérations de territoires autonomes.
Avec l’aide d’une outarde sceptique, de politiciens devenus animistes et d’un anthropologue jivaro passionné par la Seine-et-Marne, on comprend comment des terres libérées permettraient d’explorer d’autres manières de faire monde tout en constituant un contre-pouvoir à la hauteur des enjeux de l’époque.