On aurait pu croire que le développement des technologies numériques, en accentuant les possibilités d'interactions et de connexions, limiteraient les rencontres physiques, pour une "société de l'information" de plus en plus virtuelle. Or, l'immatériel ne se substitue pas au matériel. L'augmentation des échanges de données se cumule avec les modalités antérieures d'expression et d'action dans l'espace public. Cet ouvrage s'efforce d'explorer certains effets de ces mutations anthropologiques.