Voici le journal intime de Roger Stéphane entre 1939 et 1944. Malgré la tragédie des temps, Stéphane rencontre « tout le monde » dans la littérature, Cocteau, Julien Green, Gide, Malraux, ainsi que dans la politique. On fait des mots d'esprit : « Définition du général Gamelin par Baudelaire : "Je hais le mouvement qui déplace les lignes !" ». La drôle de guerre ne dure pas, et Roger Stéphane se retrouve à Vichy. S'ensuit un tableau aussi brillant que féroce de l'Etat français. Stéphane rejoint la Résistance. Emprisonné puis libéré, il entre dans la clandestinité.
CInq années de l'histoire de France vécues par un jeune homme lettré, enthousiaste, parfois naïf, toujours courageux.