« Quelque chose que je puisse dire, Votre Majesté ne peut se faire une idée de l’état d’oppression, de barbarie, d’avilissement dans lequel ce royaume était. »
(Joseph Bonaparte à Napoléon.)
Quand j’arrivai à Gênes, dans les premiers jours du mois d’août 1860, ma première impression fut une impression de surprise, car l’expédition de Garibaldi, à laquelle je désirais me joindre, s’y recrutait sans aucun mystère. Soustraite pour ainsi dire à l’action du gouvernement de Turin, Gênes paraissait une sorte de place d’armes d’où le dictateur tirait pour la Sicile, les hommes et les munitions dont il avait besoin.