En 1848, M. George d’Alfarey avait vingt-sept ans. C’était ce qu’on appelle dans le monde un jeune homme accompli. Une fortune convenable suffisait à ses goûts, et lui permettait de donner à sa vie une élégance sérieuse et sans futilité. D’une nature indépendante et légèrement sauvage, il n’avait choisi aucune carrière ; mais, pour satisfaire aux exigences de son esprit curieux, il avait cherché et trouvé dans l’étude des langues un apaisement aux besoins de travail qui le tourmentaient : il avait été l’un des auditeurs les plus assidus de Burnouf, et il était en correspondance familière avec le docteur L.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.