Dans nos campagnes, jadis, le diable intervenait dans tous les évènements de la vie quotidienne. C’était un diable malin, parfois paillard, toujours truculent, astucieux et farceur. Un diable comique et railleur que certains, comme mon oncle, pouvaient tirer par la queue sans risque. Le diable s’incarnait aussi parfois et ma grand-mère était souvent persuadée que son beau-frère avait sous sa casquette deux petites cornes et qu’il cachait dans son pantalon une queue fourchue. Dans ces récits, ces nouvelles, mon grand-oncle côtoie ce diable familier et les explications qu’il donne des phénomènes naturels surprendront le lecteur qu’il soit adulte, ou bien plus jeune. D’ailleurs où est la différence ?