« J’ai retrouvé le télégramme daté du 21 septembre 1977. Il y est dit : Possibilité de rencontre avec Patricia Highsmith ce soir – stop – merci de rappeler très vite – Les Nouvelles littéraires.
La romancière est alors sous les feux de l’actualité. À l’époque, je professe dans les couloirs du journal auquel je collabore une vive admiration pour cet auteur. J’ai, à tout hasard, lancé l’idée d’une interview, étonné moi-même de tant d’audace. D’autant que la ténébreuse Patricia a la réputation de fuir les journalistes. À la compagnie des êtres humains, dit la légende, elle préfère celle des chats et des escargots. Je suis donc prévenu. »
Un long et merveilleux suicide évoque le cheminement d’un écrivain obstiné dans sa démarche sans pareille, et la vie difficile d’une Américaine exilée. Nourri de la correspondance inédite de la romancière avec ses éditeurs français, il raconte aussi les trois rencontres que Rivière eut, entre 1977 et 1990, avec cette inoubliable figure des lettres anglo-saxonnes du xxe siècle.
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